Bonjour à tous !

En cette fin d’année 2017, je suis parti me rafraichir et me confronter aux éléments déchainés durant une semaine, dans le Finistère.

Yves, mon père, Daniel, mon beau-père et moi avons randonné une semaine durant dans les magnifiques paysages de la Pointe du Raz, la pointe du Van, Plogoff, Audierne, et j’en passe.

Nous étions venus chercher le vent, la tempête, du gros grain, des vagues qui claquent la côte pierreuse, la mer blanche d’écume se transformant en neige… Et bien nous avons été reçus en grande pompe par la météo bretonne ! Tout y était. FORMIDABLE.

Cette semaine passée à l’extrême ouest m’a ramené aux bons souvenirs de L’Irlande que j’affectionne tout particulièrement (et oui nous y étions avec Manue il y a un an).

Malgré un vent soutenu et des rafales à plus de 100 km/h, les oiseaux étaient de sortie. Nous avons donc réussi à prendre quelques clichés entre deux bourrasques et deux grains bretons.

Première observation de la semaine, le cormoran huppé :

Le tarier pâtre femelle :

Cet oiseau se perche en hauteur sur des piquets de clôture ou au sommet de grande herbes d’où il guette les insectes. Son comportement migratoire est différent du tarier des prés car il ne migre pas en Afrique mais sur le pourtour méditerranéen.

Le tourne-pierre à collier :

La photo n’est pas nette mais vu la silhouette, le petit V sur la queue, ainsi que les pattes orange vif je pense qu’il s’agit d’un tourne-pierre à collier. Nous avons passé cette dernière année avec ces individus car ils sont présents sur toutes les côtes des UK. La nidification, quant à elle, se fait sur les côtes scandinaves et la migration passe par l’Islande.

Le rougequeue noir :

Comme d’habitude, je suis ouvert aux commentaires sur mes articles. Ici, j’émets l’hypothèse qu’il s’agit d’un rougequeue noir jeune d’un an ou bien d’une femelle car la couleur du plumage est gris-brun (tandis que celle du mâle est gris foncé). Le rougequeue noir est sans cesse en mouvement et agite constamment la queue.

Les chardonnerets élégants :

A votre écoute :

Pour cette photo, je sèche ! Dans un premier temps, je suis parti sur un chevalier culblanc ou guinguette, mais la forme du bec et la couleur des pattes me font douter.

Alors pourquoi pas un bécasseau variable ou sanderling ? La couleur des pattes est bien noir et ils hivernent sur les côtes du Finistère.

Vous en pensez quoi ?

Le goéland marin :

Ils sont les plus gros goelands d’Europe ! Leur envergure peut atteindre 1,60m !

Le goéland argenté :

Ici, nous avons probablement un goéland argenté jeune adulte car le corps est gris mais la tête et le cou sont encore tachetés de brun.

 

Voilà pour cette belle semaine de randonnée et d’observation !

Je vous souhaite un Joyeux Noël à tous et de belle fêtes de fin d’année.